Cher Monsieur,
J'ai bien reçu votre lettre, que puis-je faire ? Mon influence sur les pouvoirs publics est très limitée.
J'ai été profondément touché de voir que vous aviez été sensible à ces notes. Le château de Ste Feyre et les fêtes de Ste Feyre de ma jeunesse demeurent dans ma mémoire comme un souvenir de l'Age d'or ou du Paradis terrestre.
Vous me donnez l'idée d'y revenir, je veux dire d'en exulter le charme dans quelques pages qu'un jour vous lirez peut-être.
Croyez-moi
tout votre
Marcel Jouhandeau
P.S. Je transmet votre lettre à M. André Malraux à toutes fins utiles.