Le 9 septembre 1915

Chère Marie
Je t'écrit deux mots de lettre pour te dire que je suit en bonne santé et je désire que ma lettre vous trouve de même.
Nous somme arriver hier soir a 10 heures bien fatiquer.
Pierre est venu me trouver a la pose a 7 heures et a manger une bouché avec moi et nous avon bu mon bidon de vin aujourd'hui je ne l'est pas vu mais nous nous suivon toujours.
Ce matin j'ai vu dans le journal que Magne avait tué le sergent-major chez lui qui était coucher avec sa femme ça pouvait toujour durer.
Je ne voit plus grand chose à vous dire pour aujourd'hui je termine en vous embrassant de tout mon coeur.
Bien le bonjour chère mère et toi chère Marie ainsi que mes trois enfants.