Le 27 septembre 1915,

Chère Marie,
Je t'écrit deux mots de lettre pour te dire que je retourne dans les tranchés. Mais cette fois ce n'est pour rire il faut que ça finisse d'un coté ou de l'autre on reviendra pas tous nous avon prit nos adresses entre camarades en cas si nous arrive quelleque chose pour écrire à nos familles.
Enfin je te recomande une fois de plus d'avoir égard à ma mère et mes enfants il faut, désolé pour ça.
Pour moi je suit en bonne santé et je désire que ma lettre vous trouve tous de même. Je fait toujour la cuisine avec mon ami Teste il est toujour en bonne santé. Je ne voit plus grand chose à te dire pour le moment il y a que la monaie qui s'en va.
Je termine en vous embrassant de tout mon coeur.
Au revoir chère mère
au revoir chère Marie
au revoir mes chers enfants
Antoine