Le 6 octobre 1915,

Chère Marie,
Je t'écri deux mots. Raimond ma dit que tu avait trouvé sa femme et tu lui avait dit que tu avait pas reçu de mes nouvelles depuis 8 jours je t'écri presque tous les jours j'ai écri même à mes enfants moi j'en ai pas reçu de toi depuis le 24 septembre. Je voit Pierre tous les jours il a reçu des nouvelles il y a quelques jours. Pour moi je suit en bonne santé et je désire que ma lettre vous trouve tous de même.
Tout mes camarades sont en bonne santé. Teste a reçu une lettre de son père qui était inquiet de ne pas recevoir de lettre de lui il écri pourtant souvent. J'attend tous les jours de tes nouvelles avec impatience.
Je ne voit plus grand chose à te dire pour aujourd'hui.
Je termine ma lettre en vous embrassant de tout mon coeur.
Bien le bonjour à vous tous.
Antoine.