Le 23 octobre 1915

Ma chère Marie,
Je t'écri deux mots de lettre pour te dire que je suit évacué à cause de santé mais pas grave.
Je t'écrirais quand je serait arriver pour te donner mon adresse. Il y a longtemp que j'ai pas reçu de vos nouvelles.
Pour mes camarades nous somme tous dispercer.
Je ne voit plus grand chose à vous dire pour aujourd'hui.
Je termine en vous embrassant de tout mon coeur.
Bien le bonjour à vous tous.
Antoine