Provins, le 30 Octobre 1915

Chère Marie,

Je suit encore sans nouvelles de vous. Je suit toujour à l'hopital très bien soigné mais on se guerrit pas vite. Je pensait avoir une permission mais il faut pas y compter.
Si j'avais pensé je t'aurait écri de venir me voir.
Je ne voit plus grand chose à vous dire pour aujourd'hui.
Je termine en vous embrassant tous coeur.

Bien le bonjour à vous tous.
Antoine.