Né à Guéret en 1840 et décédé célibataire à Paris en 1915, il est issu d’une ancienne famille de magistrats dont l’ancêtre le plus ancien connu est Jehan DISSANDES seigneur de Villecorbet, né en 1545 qui figure parmi les officiers du sénéchal de la Marche. Son père Jean François DISSANDES DE LAVILLATTE (1808-1885) a été Président du Tribunal et Maire de Guéret.

En 1871, il présente sa Thèse de Docteur en Médecine à Paris.
Thèse n° 82 Tome 4, Quelques considérations sur l’adénopathie tertiaire.
Thèse imprimée par A Parent en 1871. in 4° 34 pages.
Il est cité en référence dans la thèse de Léon Ramage "Contribution à l’étude des gommes ganglionnaires". On y lit "une très remarquable observation de gomme ganglionnaire relatée dans la thèse de DISSANDES DE LAVILLATTE"…
"En 1873, il (Dissandes de Lavillatte) en publiait trois autres dans les Annales de Dermatologie et de Syphiligraphie".
Puis il fut médecin à l’hôpital de Guéret.
Il y avait son portait réalisé par Sylvain GRATEYROLLES dans la salle du conseil d’administration de l’hôpital, cependant ce tableau a disparu et ne semble pas être dans les archives du musée.
On lit sur son faire part de décès le 11 septembre 1915 qu’il a été :
Vice Président du Comité de la Société française de secours aux blessés militaires (Croix Rouge Française).
Ancien Président du conseil de Fabrique de l’Eglise Paroissiale de Guéret.
Président de la Confrérie Saint-Vincent-de-Paul.
Président de l’Association des Médecins de la Creuse.
Il fit partie des souscripteurs (pour 20 Francs) du "Monument Henry", souscription ouverte en 1898 dans le journal antisémite et anti-dreyfusard de Drumont La Libre Parole.

Il habitait à Guéret, Rempart de la Comédie (au 13 du boulevard Carnot actuel) la maison de son père Jean François qui la tenait de son aïeule maternelle Thérèse ROCQUES, fille de François ROCQUES qui semble avoir construit ou remanié cette maison vers la révolution.
L’escalier en pierre est bâtit sur le même modèle que celui de la Maison du Clos construite un peu avant la Révolution (Le Musée actuel).
Le pavement du rez-de-chaussée semble par contre beaucoup plus ancien et date peut-être du 17ème.
Il s’agissait d’une maison sur trois niveaux avec chambre de domestique dans le grenier, un jardin, une écurie et garage de voiture à cheval.
Cette maison faisait partie d’un ensemble donnant au nord sur la place Varillas (le 13 Bd Carnot actuel)



et à l’est sur la rue Martinet actuelle et qui appartenait à la même famille Rocques-Dissandes de Lavillatte.



Photos Sylvie DUSSOT.