Longuesse, le 23 Août 1915

Chère Marie,
Je t'écri de nouveau je ne voit jamais de nouvelles de toit ça commence à m'enuyer car il y a longtemps que j'en attend. Pour moi je suit en bonne santé et je désire que ma lettre vous trouve de même. Demain matin nous parton à 4 heures pour aller en marche.
Pour les permissions il faut plus y compter.
Chère Marie j'ai encore un peut d'argent mais si tu en a tu m'enverra un peut je le dépense pas follement mais à force d'en prendre pas en mettre sa commence à s'épuiser. Je ne voit plus grand'chose à te dire pour le moment. Je termine en vous embrassant de tout mon coeur. Bien le bonjour toit chère mere et toit chère Marie ainsi que mes trois enfants.
Antoine