Côté Rue Martinet

Sur le livre de Louis Lacrocq, les Rues et Places de Guéret, on lit à propos de la Rue Martinet : lors du conseil municipal du 11 Août 1841 il fut projeté de créer une rue entre les écuries du dépôt de remonte, la cour ou champ de manoeuvre d'une part et les propriétés Cusinet, de Lavillatte, Sauterieux et Lascoux de l'autre.
On peut penser que Cusinet était le voisin au Nord (maison de Jean Baptiste Finet) peut être le père de Louis Cusinet avocat né en 1832 et décédé en 1915. Sauterieux et Lascoux ne figurent pas sur les tableaux de recensement de 1866 à 1901.

Sur une photographie de la rue Martinet, du temps où les jardins de ces maisons se prolongeaient jusqu’à cette rue et postérieur à la construction de l’Hôtel de Ville (1937), on aperçoit entre ces deux maisons (13 et 11) une petite construction un peu plus basse, qui se trouve un peu en avant de la maison du 13. Cette construction laisse la place actuellement à un passage libre.

Origine des propriétés de ce groupe de trois maisons. Cadastre de 1811 et matrice cadastrale de 1882.
Au Nord, à l’angle de la rue et de la place Varillas (lots 84-85-86 du cadastre) :
Jean Baptiste Finet en 1784
puis Jean Philippe Dissandes de Lavillatte, Marie Jouinot Desbageois sa mère est décédée dans cette maison le 2 octobre 1818 . Puis peut être Cusinet Louis, avocat.

Maison de François Roque
puis les deux fils de Jean Dissandes de Lavillatte époux de Thérèse Roque
puis en 1836 Jean François Dissandes de Lavillatte né en 1808
puis Jules Dissandes de Lavillatte
puis sa nièce Madame Dartige.
On voit sur le testament (1897) de Jules Dissandes de Lavillatte qu’il est propriétaire des lots 87-88-89-90 du cadastre, propriété qui comprend donc la maison située au Sud ?
Au sud (lots 89-90 du cadastre)
Gourier en 1784
puis Mademoiselle (Lafôret) Jouinot Desbageois en 1836.

Occupation de la maison entre 1866 et 1901

Selon les recensements, en 1866, 1881 le Docteur Jules Dissandes de Lavillatte vivait avec ses parents dans cette maison ; en 1886, 1891 avec sa mère Henriette et en 1896, 1901 seul avec ses deux domestiques.
En 1866 il y avait deux domestiques, une cuisinière nommée Mignaton Marie et une femme de chambre Pironom ? Philomène.
En 1881 les domestiques étaient Philomène Marie et Treteau Marguerite, en 1886 Voisin Madeleine, en 1891 Philomène Anne et Vergnaud Jeannette.
En 1896 le Docteur avait deux domestiques : Philomène Anne et Cassier Françoise et en 1901 Philomène Marie et Cassier Marie.



FIN

Recherches et photos de Sylvie DUSSOT.