Le 24 septembre 1915

Chère Marie,
Si j'ai resté quelque jours san t'écrire c'est que j'attendait le coli que tu me parlait dans ta dernière lettre j'ai reçu les 10 francs mais je n'est pas reçu le coli. Pour moi je suit en bonne santé et je désire que ma lettre vous trouve tous de même.
Je suit passer cuisinier avec mon ami Jean TESTE nous somme content d'être ensemble. Je n'est pas vu Pierre il y a quelques jours.
Tu parle pas si tu a vendu ta vache rouge il parait qu'elle diminuer beaucoup tu me dit pas si tu ramasse les pommes de terre.
Enfin fait comme tu pourra pour moi je suit pas pret a y aller. Je ne voit plus grand'chose à te dire pour aujourd'hui.
Je termine en vous embrassant de tout mon coeur.
Au revoir chère mère.
Au revoir chère Marie.
Au revoir mes chers enfants.
Antoine.